23122024

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Actualité des sociétés

Le fonds DWS Top Dividende fête son 20e anniversaire !


DWS Top Dividende brèveDeux décennies après son lancement, DWS Top Dividende reste un véhicule qui tient la route, aussi bien pour son choix de valeurs de rendement que pour sa capacité à préserver le capital investi.

 

 

DWS Top Dividende vient de fêter son 20e anniversaire. Ce fonds d’actions d’internationales donne aux investisseurs la possibilité de réaliser des gains et d’encaisser régulièrement des coupons, et ce sans les exposer à l’ensemble des risques inhérents aux marchés boursiers. Le fonds phare de DWS dans le registre de la distribution pèse près de 20 Md€, soit un doublement en six ans. C’est le plus grand fonds géré « activement » en Allemagne et, aussi, l’un des plus importants d’Europe. Au cours des 10 dernières années, sa performance s’est en moyenne élevée, dividendes réinvestis, à + 6,6 en rythme annualisé. Le rendement moyen du portefeuille est actuellement de 4 %. Au total, les encours de DWS sont, au 31 mars 2023, de 841 Md€. Le groupe emploie 3.500 personnes.

« Son historique, précise le communiqué d’anniversaire en provenance du gestionnaire allemand, montre que le fonds a moins fluctué que l’indice MSCI World, en particulier dans les phases difficiles telles que la crise financière, la crise de l’euro ou la crise du coronavirus. » Le magazine Euro a décerné à son gérant, Thomas Schuessler, le prix du Gérant de fonds de l’année 2023. Celui qui pilote depuis 2005 le fonds « avec confiance » à travers les différentes phases de marché s’en tient à son style d’investissement prudent, même quand une orientation plus offensive aurait permis de réaliser des gains plus importants, par exemple en mettant en portefeuille lorsqu’elles s’envolent des actions de croissance (qui ne versent habituellement pas de dividendes).

Stabilité de rigueur

Ce que confirme l’intéressé : « Nous voulons autant que possible éviter les montagnes russes en termes d’évolution du cours des actions, même sur des marchés volatils, et offrir un investissement qui peut être maintenu en temps de crise. Jusqu’à présent, nous y sommes parvenus. » Le gérant (titulaire d’un doctorat… en physique) et son équipe, composée de Stephan Werner, Jarrid Klug et Madeleine Ronner, se concentrent sur les valeurs dont le rendement est supérieur à la moyenne et pour lesquelles les versements de dividendes sont en hausse. Cette façon de procéder assure une relative stabilité. Pour le professionnel, les sociétés décotées et qui détachent des dividendes sont encore bon marché par rapport aux entreprises de croissance. Et de souligner : « Les titres à dividendes bien positionnés s’accommodent généralement mieux d’une hausse des taux d’intérêt que les titres de croissance. »

Secteurs de prédilection (qui ont en commun d’être moins sensibles aux fluctuations de l’économie) : produits pharmaceutiques, services aux collectivités et biens de consommation non cycliques. Au cours des dernières années, « à contre-courant », le poids des matières premières et de l’énergie, capables de résister à une forte inflation, a toutefois été augmenté. Géographiquement, le fonds surpondère l’Europe. Il est vrai que les Etats-Unis, par ailleurs riches en valeurs technologiques, recourent davantage aux rachats d’actions. Principales lignes : Johnson & Johnson, Nutrien, Shell, BHP Group, Merck & Co, TotalEnergies, Schlumberger, Newmont, Agnico Eagle Mines et Nestlé.

Il n’est pas inintéressant de noter que les investisseurs qui sont depuis l’origine fidèles à DWS Top Dividende auraient pratiquement quadruplé leur mise. Un réinvestissement des dividendes chaque année aurait même permis de multiplier le montant de départ par cinq ! Au bout de 20 ans, quelqu’un qui aurait placé 100 € par mois dans le fonds aurait aujourd’hui 42.781 € : 33.436 € de plus-value latente et 9.345 € de dividendes empochés. Un bémol : les droits d’entrée, fixés au maximum à 5 %, peuvent annuler plus d’un an de rendement…

ML