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Non-coté : Private Corner analyse fondamentaux et perspectives
- Mercredi 20 novembre 2024 - 09:15
- | Par Michel Lemosof
Où placer son argent en 2025 ? C’est la question que se posent les investisseurs et les responsables de Private Corner. La dernière livraison en date du « Non-coté à la loupe » passe en revue les points essentiels pour qui veut s’intéresser au non-coté.
« Le non-coté, commentent les responsables de Private Corner, a fait parler de lui cette année avec l’instauration de la loi industrie verte, qui vise à faciliter l’accès au non-coté pour les épargnants français par l’ajout d’une dose d’actifs privés dans les gestions pilotées des contrats d’assurance-vie et des plans d’épargne retraite. »
L’incertitude économique et politique pourrait créer des opportunités, dans des segments « résilients » et « anticyclique ».
Le private equity, la dette privée et les infrastructures affichent leur potentiel de diversification, avec la capacité de surperformer les marchés financiers traditionnels, particulièrement si la volatilité persiste.
Sous l’impulsion d’une demande accrue de diversification et de performances durables, le marché du non-coté devrait continuer à croître. Les fonds de qualité, adaptés aux investisseurs « patrimoniaux », se démarqueront dans un environnement « plus exigeant ».
Quiconque investit en Bourse est souvent préoccupé par la recherche du « bon » point d’entrée. « Avec les actifs non cotés, ce biais n’a pas lieu d’être, affirment les responsables de Private Corner. C’est une classe d’actifs qui s’inscrit dans du temps long et pour laquelle il n’y a pas de valorisation quotidienne. »
Les sommes engagées dans un fonds de non-coté, qui ne vont pas être immédiatement investies, seront déployées sur quatre ou cinq ans. Un lissage qui permet de se constituer une allocation progressivement.
Des proportions variables
Plus que le « market timing », l’important, lorsque l’on investit en acceptant d’immobiliser son argent sur une dizaine d’années, comme c’est généralement le cas, c’est de s’exposer à des entreprises leaders sur leur marché, qui bénéficient de perspectives de croissance à travers les cycles. Plus que le « bon » moment, c’est donc le « bon » gérant qu’il faut choisir !
« Les experts, précisent les responsables de Private Corner, recommandent que les HNWI [High Net Worth Individuals] allouent entre 5 % et 15 % de leur patrimoine à l’investissement sur les actifs privés. Cependant, certains investisseurs ayant une capacité d’épargne et un appétit au risque plus élevés allouent jusqu’à 40 % de leur patrimoine à ce type d’investissement, phénomène largement observé outre-Atlantique, où le marché des actifs privés est plus mature. »
Quoi qu’il en soit, se faire accompagner par un professionnel, avant toute décision d’investissement, est devenu indispensable, notamment dans la mise en œuvre du dispositif de remploi (Article 150-0 B ter du CGI), qui permet un report d’imposition des plus-values dans l’hypothèse d’une cession d’entreprise.
Les conseillers financiers et leurs clients ont besoin de partenaires, comme les plateformes dédiées aux actifs non cotés. Rappelons que Private Corner donne accès, à partir de 100.000 €, à une sélection de fonds d’investissement de premier plan qui ne sont plus seulement réservés aux investisseurs institutionnels ou aux grandes familles.
ML