16072024

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Marché

Prévention des arnaques : l’Orias gronde les intermédiaires


rappel à lordre reproche blameUn an après l’entrée en vigueur d’une obligation réglementaire visant à lutter contre les usurpations d’identité, la majorité d’entre eux ne la respecte toujours pas.

 

 

 

  

Le Registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance (Orias) tire l’oreille des courtiers. Un an après l’entrée en vigueur d’une obligation anti-arnaque prévue par un arrêté du 6 décembre 2022, la plupart d’entre eux baillent aux corneilles.

Ceux-ci doivent en effet fournir à l’Orias des modalités de contact (email, téléphone et site web) qui sont publiés sur le site de l’organisme. Ces informations visent à lutter contre les usurpations d’identités en permettant aux clients de les contacter afin de vérifier qu’ils sont bien en relation avec le véritable professionnel. « En un clic ces données sont confirmées et apparaissent immédiatement sur le site de l’Orias », rabroue Jérôme Speroni, secrétaire général de l’Orias.

Une démarche simple au regard de l’enjeu, de plus en plus important. « Les fraudeurs falsifient les documents au nom de l’intermédiaire, prennent des rendez-vous en visioconférence en se faisant passer pour lui, et se font remettre de l’argent qui disparaît dans la nature, renseigne Richard Restuccia, président de l’Orias. En plus du préjudice financier pour la victime, l’image du professionnel en souffre aussi, il doit souvent rassurer sa clientèle et n’est pas à l’abri des récidives. »