26112024

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Marché

Le CGP, un allié dans un monde en mouvement


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Un contexte mondial d’incertitudes, de tensions internationales, d’inflation persistante, de hausse des taux d’intérêt suscite des interrogations auxquelles la 30e édition de Patrimonia entend répondre. De quelle manière ? Par la rencontre d’experts économiques financiers et, éclairée par un sondage récent, la possibilité de bénéficier de conseils sur mesure.

 

Les Français sont inquiets. Selon le sondage de l’institut MIS Group pour Patrimonia de juin dernier, 39 % pensent qu’une nouvelle crise économique et financière reste inévitable. 20 % d’entre eux sont convaincus qu’un spécialiste peut les aider à protéger leur patrimoine. Et 16 % de ceux qui n’ont pas entrepris cette démarche envisagent de le faire. Comme l’explique Annelies Helmer, commissaire générale de la convention Patrimonia, « les Français sont encore nombreux à ne pas faire appel aux services d’un conseil en gestion de patrimoine (64 % d’entre eux) car ils estiment ne pas être concernés (28 %), ne se sentent pas en confiance et préfèrent gérer leurs biens eux-mêmes (36 %). Un travail de pédagogie doit donc être fait par les professionnels pour toucher plus largement les Français et les rassurer ». C’est tout le programme des rencontres patrimoniales qui se tiendront à Lyon les 26 et 27 septembre.

A la recherche du conseil indispensable

C’est en période chahutée que l’on apprécie les qualités d’un bon capitaine. Et, les capitaines ont largement répondu présents. Cette 30e rencontre connaît un succès sans précédent avec 8 500 participants, 380 exposants, plus de 100 prises de parole et 25 heures de formation. Les CGP, CGPI, family offices, gérants privés, experts-comptables, notaires, courtiers,
avocats prodigueront leurs conseils, répondront aux attentes du grand public au travers des conférences, débats d’experts, formations et échanges ». Cette année
encore, souligne Serge Florentin, directeur éditorial, « en tenant compte des résultats de l'étude menée par Patrimonia, les professionnels du conseil feront preuve de pédagogie pour sensibiliser les Français aux services qui peuvent leur être proposés en fonction de leur propre situation.

Car c’est aux professionnels d’aller vers eux ». Et, poursuit Annelies Helmer, « notre rôle est d’évangéliser, de faire rayonner le métier de conseil en gestion patrimoine ».
Dans ce contexte anxiogène, les Français sont plutôt attentistes et particulièrement préoccupés par l’inflation et la hausse des taux d’intérêt. C’est ainsi que 82 % restent inquiets de l’inflation persistante, 44 % ont peur de la hausse des taux d’intérêt, 15 % ont renoncé à investir dans l’immobilier et enfin, 19 % sont la recherche de solutions pour sécuriser leur patrimoine. Si l’on rentre dans le détail, on s’aperçoit que 53 % d’entre eux n’ont rien changé à leurs habitudes de gestion depuis l’arrivée de l’inflation et 19 % sont à la recherche de solutions pour sécuriser leur patrimoine.

Alors se faire aider par un professionnel ?

20 % des répondants restent convaincus qu’il s’agit là d’une aide précieuse et 16 % n’ont pas encore sauté le pas mais envisagent de plus en plus cette possibilité.Pourtant, 64 % des sondés affirment que l’aide apportée par un professionnel du patrimoine ne s’impose pas. Pour quelles raisons et quels sont les freins ? L’ étudemet en lumière les préjugés des Français sur les métiers de la gestion de patrimoine.Pour les sondés, 36 % ne se sentent pas en confiance et préfèrent gérer leur argent eux-mêmes. 28 % se disent non concernés par ce type de services qu’ils estimentréservés aux grandes fortunes. Ce sont là les défis auxquels doivent s’atteler toutes les professions du secteur. Le rendez-vous est pris !

PL.