21112024

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Actualité des sociétés

"L’union avec Mandarine Gestion va nous rendre encore plus visibles"


dan sayagMeeschaert AM est une ancienne société… tournée vers l’avenir ! Dans le groupe LFPI depuis avril
2021, elle poursuit sur sa lancée avec des moyens renforcés. Dan Sayag, son directeur général, nous la présente et met l’accent sur un fonds high yield à échéance.

 

  

Quelles sont les caractéristiques de Meeschaert Asset Management ?

Issue de la fusion entre Meeschaert AM et Amilton AM, en septembre 2021, Meeschaert Assez Management est l’une des principales sociétés de gestion indépendantes en France, avec près de 4 Md€ d’actifs sous gestion et 50 collaborateurs, dont 19 gérants de portefeuille. La société est organisée en deux lignes de métier : la gestion collective (dont fonds dédiés et sur mesure) et la gestion sous mandat (environ 20 % des encours). Nous pratiquons une gestion active de conviction qui s’illustre, par exemple, à travers notre flagship, MAM Premium Europe, piloté par Harry Wolhandler et Nicolas Lasry. Ce fonds est n°1 sur huit ans dans sa catégorie (petites et moyennes capitalisations européennes), « 5 Etoiles » Morningstar et « 5 Etoiles » Quantalys.

Qui sont vos clients ?

Nous nous adressons à tous types d’investisseurs : partenaires CGP, institutionnels, particuliers, multigérants, associations, fondations, congrégations, notamment.

Que trouve-t-on dans votre gamme tout public ?

Composée de 22 supports, notre offre de fonds ouverts couvre les principales classes d’actifs : actions, obligations et diversifiées. S’y ajoute une palette de fonds de partage, l’une des spécialités maison (près de 1 M€ de dons en 2022). Rappelons que Meeschaert AM – qui a créé, en 1983, Nouvelle Stratégie 50, le premier fonds ISR français – est la pionnière de la gestion éthique dans l’Hexagone. L’intégration des enjeux ESG fait depuis 40 ans partie de son ADN ! La société est souvent à la pointe de l’innovation en la matière. Nous réalisons, par exemple, des mesures d’impact des portefeuilles sur un large éventail de facteurs ISR (empreintes carbone, alimentation, eau, océan, sociale).

Comment expliquez-vous le succès du fonds MAM Target 2027 ?

Il n’est pas exagéré de dire que l’environnement actuel est redevenu très favorable à la classe d’actifs obligataire, après des années de vaches maigres et un exercice 2022 marqué par des moins-values à deux chiffres. Avec le durcissement des politiques monétaires des banques centrales et la remontée des taux d’intérêt, il y a eu un changement de paradigme. Notre fonds obligataire daté, qui a été lancé en juillet 2022, a déjà collecté 150 M€. Il est géré par Guillaume Truttmann. L’une des principales raisons qui en explique le succès est le niveau de rendement moyen des obligations en portefeuille (7,1 %) qui paraît attrayant dans l’actuel contexte économique.

Sur quoi le portefeuille est-il positionné ?

Constitué d’obligations d’émetteurs du marché du crédit en euros, le portefeuille est principalement investi sur le segment du haut rendement et dispose d’une maturité moyenne fixée à 2027. Il s’agit d’un support d’investissement diversifié, que ce soit en termes de positions (une centaine d’émetteurs), de pays (plus d’une quinzaine), de secteurs (une dizaine) ou de rating (quatre niveaux de notation). Il est classifié Article 8 de la SFDR. Le gisement des obligations à haut rendement s’est beaucoup élargi, sa qualité de crédit s’est améliorée et l’économie semble résiliente. Nous n’anticipons pas une forte augmentation des défauts dans les mois à venir.

Que va devenir Mandarine Gestion ?

En février dernier, notre actionnaire de contrôle, le groupe LFPI a annoncé avoir entamé des négociations exclusives pour acquérir 100 % de Mandarine Gestion. Il est envisagé que les deux sociétés de gestion d’actifs cotés du groupe se rapprochent, pour donner naissance à une entité rassemblant 90 collaborateurs, gérant plus de 6 Md€ et accordant toujours une place prépondérante à l’investissement responsable. L’opération devrait nous permettre de conquérir de nouveaux clients à l’international (Allemagne, Suisse, Benelux, Italie, Espagne…). Dans notre métier, l’effet taille est important pour faciliter l’accès aux institutionnels et fidéliser les talents.

ML