27112024

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Actualité des sociétés

La Banque Palatine aux côtés des femmes sportives entrepreneurs


sport vomen

La banque lance un programme de mentorat destiné aux athlètes féminines pour les aider à créer leur entreprise. L’objectif est de les accompagner dans toutes leurs démarches et leur apprendre à savoir « se positionner » vis-à-vis des partenaires.

Dans le cadre de l’implication de chaque entité du groupe BPCE aux Jeux Olympiques de 2024, la Banque Palatine innove en lançant un programme de mentorat pour les athlètes sportives féminines en activité ou en reconversion souhaitant monter leur entreprise. La demande est importante, nombre de championnes arrêtant très tôt leur carrière, avec l’envie de mettre sur pied un projet qui leur est cher. Mais ces entrepreneurs en herbe ne savent pas toujours comment faire, à qui s’adresser, comment monter leur projet, avec quels partenaires et surtout comment s’adresser à eux.

C’est pour les accompagner dans ce processus et leur permettre d’aller jusqu’au bout de leurs envies, que la Banque Palatine a mis au point ce programme. La première promotion commence tout juste après la sélection de 4 athlètes féminines aux spécialités radicalement différents et avec des projets bien distincts. S’y retrouve ainsi Alexia Barrier, navigatrice et skippeuse professionnelle, finisher du vendée Globe 2020, qui entend mettre sa passion pour les océans en travaillant au développement de nouveaux capteurs pour la recherche océanographique et à la construction d’un programme pédagogique immersif et expérienciel ; Alexia Dubié, ancienne joueuse de basket professionnelle pendant 13 saisons, qui a mis fin à sa carrière en juin 2021 pour se consacrer pleinement à son projet d’Eshop Mode. Un concept store proposant des accessoires, bijoux, prêt à porter féminin et objets du quotidien ; Coralie Gassama, sprinteuse internationale qui a inventé les Key One, des coques de protection adaptables aux chaussures à pointes des sportifs et enfin, Anne-Caroline Graffe, ancienne taekwondoïste professionnelle, championne du monde à Gyeongju en 2011 et vice-championne olympique à Londres en 2012. Elle prépare une ferme pédagogique et sportive mettant en place des projets orientés vers l’éducation alimentaire pour lutter contre l’obésité des enfants, l’agriculture, la préservation de la nature et l’expression de la culture polynésienne puisque cette ferme sera située en Polynésie.

L’entrepreneuriat au féminin n’est pas encore très répandu. « Il faut pourtant oser », lance Séverine Desbouys, ancienne championne cycliste, coordinatrice du projet avec Patrick Ibry, directeur général adjoint de la Banque Palatine. Le programme, d’une durée de neuf mois s’articule en trois temps : avec d’abord un bilan de compétence personnalisé pour que chacune sache réellement ce qui lui faut en fonction de sa personnalité, un travail avec PWC pour travailler sur les aspects concrets du business plan et enfin une phase de business développement avec la mise en place des outils nécessaires à la création de l’entreprise.

Les candidates à l’entrepreneuriat ne sont plus si seules que cela. Un nombre croissant de parties prenantes commencent à pointer leur nez. A commencer par des entités institutionnelles conscientes de l’impératif catégorique de favoriser de tels projets personnels et de société. L’objectif de la Banque Palatine n’est pas d’être un simple financeur de création d’entreprise, il est de faire germer, dans le temps, de nouvelles compétences plus spécifiquement féminines. La banque ne vise ainsi pas plus de 10 créations par an.

PBB