24122024

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Actualité des sociétés

L'immobilier, premier investissement des familles clientes des family offices

Le premier baromètre de l'Association française du family office (AFFO) dresse le profil des investissements des familles clientes des family offices. L'immobilier ressort en tête, mais les actions non cotées ont le vent en poupe.

Cerner davantage le profil et les sensibilités des familles clientes des family office : telle est la vocation du premier baromètre du family office réalisé par OpinionWay pour le compte de l'Association française du family office (AFFO). L'institut de sondage a adressé au printemps 2016 un questionnaire aux family officers (mono-family offices, multi-family offices) ainsi qu'aux partenaires de l'AFFO qui portait sur le profil et les choix d'investissement des familles clientes.

Parmi les premiers enseignements, 69 % des membres de l'association indiquent que les familles ont en grande majorité un profil d'investisseurs équilibrés et souhaitent allier performance et risque modéré. Les placements immobiliers arrivent en tête (30%), suivis par les actions cotées (23 %) et les actions non cotées (private equity 17%). La trésorerie et la dette (obligations et dettes d'Etat) comptent chacune pour 12 % des produits d'investissement. Les investissements dans l'art et les investissements philanthropiques ne représentent que 3 % chacun.

Le private equity a le vent en poupe

Mais cette répartition devrait évoluer. La majorité des membres considère que la part des placements immobiliers et des actions non cotées devrait largement augmenter dans leur choix d'allocation d'actifs. Répondant à une question sur les événements d'actualité qui ont le plus impacté ces allocations d'actifs en 2015, les family officers ont cité en premier la baisse des taux d'intérêt (pour 71%) et la forte volatilité des marchés financiers (63%), suivis du niveau de la fiscalité (49%) et la situation économique de la France (40%).

Les familles sont sensibilisées aux risques concernant la protection des données (pour 71% des familles), au risque d'image (68%) et au risque de certains investissements face à l'uberisation de l'économie (57%). Selon 48% des family officers, les familles envisagent plus facilement de vivre à l'étranger. L'effort d'investissement des familles reste stable par rapport à l'année dernière, alors que leurs investissements à l'étranger ont augmenté.

Enfin, quant au choix d'un multi family office, les familles privilégient avant tout la qualité de leur relation avec leurs conseils. Ainsi, 91 % précisent que la relation personnelle avec le dirigeant constitue le critère de choix le plus important, suivi de l'équipe qui l'entoure (89 %) et attachent également beaucoup d'importance à son indépendance (85 %).