22112024

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Gestion d’actifs

Fonds thématiques : Invesco lance deux ETF sur les énergies propres


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Alors que la demande de fonds thématiques sur l’énergie propre augmente, Invesco lance deux ETF, l’un sur l’énergie éolienne, l’autre sur l’économie de l’hydrogène.

Au-delà de la nécessité de réduire les émissions de carbone nocives, l’augmentation des coûts du carburant et de l’énergie est l’une des principales préoccupations de nombreuses personnes dans le monde. Invesco (1.600 Md$ sous gestion au 31 mars 2022) estime que cela renforce les arguments en faveur des énergies renouvelables. Après ceux de l’Invesco Global Clean Energy et de l’Invesco Solar Energy, les lancements de l’Invesco Wind Energy UCITS et de l’Invesco Hydrogen Economy UCITS offrent aux investisseurs une exposition ciblée à deux des solutions les plus importantes pour parvenir à une économie neutre en carbone.

Ces ETF sont classifiés Article 9 de la SFDR. Leurs frais annuels sont de 0,60 %. Ils sont disponibles en plusieurs devises (dollar, livre sterling, euro, franc suisse). « Cette année, fait remarquer Gary Buxton, responsable des ETF et des stratégies indexées pour la région EMEA chez Invesco, près de la moitié des flux d’ETF européens ont, selon Bloomberg, été dirigés vers des produits ayant une classification ESG et 40 % de ces actifs ont été placés dans des fonds avec des objectifs climatiques ou des expositions thématiques telles que l’énergie propre. » Il s’agit d’un thème encore assez peu connu, qui dispose d’un fort potentiel de croissance, mais qui nécessite une expertise pour identifier les entreprises qui jouent pleinement le jeu.

Equipondération

Ce sont les indices WilderHill qui ont été choisis comme sous-jacents des deux nouveaux trackers d’Invesco. «L’espace des énergies renouvelables a beaucoup évolué par rapport à mes débuts il y a environ 30 ans, souligne Rob Wilder, président-directeur général et cofondateur de WilderHill Indexes. La plupart des changements ont eu lieu au cours de la dernière décennie. Les améliorations technologiques et les économies d’échelle ont rendu les énergies propres beaucoup plus compétitives, notamment en termes de production industrielle. »

Il est aujourd’hui moins onéreux, par, par exemple, de produire un gigawatt d’électricité à partir d’un parc éolien en mer qu’à partir de nouvelles centrales électriques fonctionnant avec les combustibles fossiles les moins chers. La priorité est désormais d’augmenter la capacité de l’éolien terrestre et en mer dans le cadre du « mix énergétique global», en améliorant l’efficacité et la durabilité des composants des éoliennes. Afin de fournir une exposition « plus significative » aux acteurs de l’éolien et de l’hydrogène, les valeurs des deux indices WilderHill, qui rassemblent chacune une cinquantaine de lignes de toutes tailles, auront une pondération égale, en l’occurrence préférable à la hiérarchisation par les capitalisations boursières.

« Les entreprises sont exclues des indices, est-il indiqué dans le communiqué de presse, si elles sont fortement exposées aux combustibles fossiles ou si elles sont impliquées dans des impacts négatifs sur les sociétés et les écosystème d’un point de vue ESG. » Pour sortir de la dépendance excessive aux combustibles fossiles, les investissements dans le spectre des technologies d’énergie propre sont considérables. Il faudrait que la capacité mondiale d’énergie éolienne augmente de plus de 500 % d’ici à 2050 par rapport aux niveaux pré-pandémiques. «L’hydrogène pourrait avoir un potentiel de croissance encore plus élevé, observe Chris Mellor, responsable de la gestion des produits ETD actions et matières premières EMEA chez Invesco, étant donné le manque de sources alternatives d’énergie propre. »

ML