23112024

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Assurance vie

Cession d'Aviva France : qui seraient les repreneurs potentiels ?

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Le flou règne encore autour du projet de cession d'Aviva France. Mais deux offres seraient en lice : d'une part, un duo composé du fonds bermudien Athora pour l'assurance vie et d'Allianz pour le dommage et, d'autre part, la Macif. 

Officiellement, Aviva France n’est pas à vendre. C’est en tout cas ce qu’a déclaré Amanda Blanc, présidente d'Aviva PLC (la maison-mère d'Aviva basée à Londres), lors d’une réunion rassemblant les représentants européens des salariés la semaine dernière, et ce, malgré plusieurs déclarations depuis cet été

Deux offres en lice

Mais en coulisses, on connait déjà les protagonistes. De source syndicale, il y aurait deux offres en lice. Un premier duo d’acheteurs serait sur les rangs depuis plusieurs semaines déjà pour une reprise séparée avec d'un côté, pour la partie assurance vie/épargne, Athora, un fonds d'investissement basé aux Bermudes encore peu connu et qui s'est implanté en Belgique il y a deux ans et, de l'autre, pour la partie assurances dommages, Allianz.

Un autre prétendant s’est fait connaitre un peu plus tard et des discussions seraient déjà bien avancées aussi : la Macif. Le groupe mutualiste se porterait, quant à lui, acquéreur de l’ensemble des activités Aviva France.

En interne, l'intersyndicale que nous avons interrogée et qui représente les 4 500 salariés et des agents (Aviva France, GIE Afer, UFF et réseau d’agences) s'étonne de la position de la direction britannique et ne cache pas une certaine amertume alors que, estime-t-elle, la filiale française s'était montrée très dynamique ces derniers années sous la direction de Patrick Dixneuf. Ils regrettent aussi qu'aucune date n'ait été précisée pour le plan stratégique d'Aviva en Europe continentale. 

En attendant, les organisations syndicales déclarent vouloir pousser « la solution d’un repreneur français qui offrirait une solution de reprise globale et pérenne ».

Le feuilleton de la vente d'Aviva France ne fait que commencer. 

Carole Molé-Genlis