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L’assurance vie, un produit-roi encore améliorable
- Jeudi 18 février 2016 - 11:12
- | Par Gestion de Fortune
Selon un sondage Opinion Way pour la Faider, un Français sur deux déclare détenir un contrat d’assurance vie. Mais il reste des points à améliorer.
« Les Français face à leur épargne » : tel est l’intitulé du sondage réalisé fin décembre 2015 auprès de 1 000 Français de plus de 25 ans par Opinion Way pour le compte de la Faider. La fédération qui représente une dizaine d'associations d’épargnants comme Gaipare, Agipi, Asac-Fapès, Ancre (à l’exception de l’Afer) rassemblant au total 1,5 million d’épargnants et 45 Md€ d’encours a voulu examiner les attentes et les perceptions des épargnants.
Sans grande surprise, les Français sont assez équipés en produits d’épargne, mais il s’agit avant tout de « produits sécuritaires » : 85 % déclarent détenir un livret A ou un LDD, 50 % une assurance vie et 37 % un Plan d’épargne logement. Seuls 22 % déclarent détenir un PEA et 17 % un compte-titres.
La fiscalité des produits d’épargne est toujours perçue comme trop pénalisante par 76 % des sondés. Mais plus nouveau, ils sont 75 % à estimer qu’ils ne sont « pas suffisamment considérés » et 72 % veulent en savoir plus sur l’usage qui est fait de leur épargne. « Cela illustre une attitude nouvelle : celle de la quête de sens. Les Français veulent désormais savoir à quoi sert leur épargne », selon Jean Berthon, président de la Faider. C'est ce qui fait dire à la Faider que l'assurance vie est perçue comme un produit-roi avec des zones à améliorer.
En effet, 62 % des sondés estiment avoir besoin de conseils sur les bons placements et 59 % ont du mal à s’y retrouver entre tous les produits d’épargne.
Point positif : 85 % des personnes interrogées se disent très satisfaits ou plutôt satisfaits de leur contrat d’assurance vie qui est perçu, pour 80% d’entre eux comme le meilleur moyen pour transmettre un capital à ses enfants. Pourtant pour 67%, la réglementation liée à l’assurance vie est jugée « trop complexe » et à peine une personne sur deux pense être suivie régulièrement pour son contrat et que les frais sont bien explicités.
