22122024

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DOSSIER : Le Family office, un métier qui a le vent en poupe

Mars

Autrefois réservé à quelques grandes fortunes familiales adossées à un groupe industriel, le family office s’est « démocratisé ». En partie grâce à l’apparition des multi-family offices qui s’occupent de plusieurs familles et au renouvellement générationnel. Zoom sur un métier mutant.

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AU SOMMAIRE DU MAGAZINE

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IMMOBILIER : Foncières non cotées : une collecte et des investissements records

Mars

L’Aspim et l’IEIF viennent de publier les statistiques de collecte, de performance et d’investissement des SCPI, OPCI grand public et sociétés civiles immobilières pour l’année 2022. Ces trois types de fonds immobiliers accessibles au grand public affichent une collecte nette record de 16,1 Md€, en hausse de +47 % sur un an et très au-delà du précédent record de 2019 (14,8 Md€).

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L'INVITÉ : Philippe Michel Labrosse, directeur général d’Abeille Assurances

mars

« Nous voulons bâtir un ensemble performant et durable »

Seize mois après le rachat d’Aviva France par Aéma Groupe, Philippe Michel Labrosse, arrivé à cette occasion en provenance d’Alpheys, nous détaille sa feuille de route et ses ambitions pour Abeille Assurances. Modernisation de l’outil informatique, retour en force sur le marché des CGPI, enrichissement des services offerts par l’UFF et l’AFER sont notamment au menu.

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L'HUMEUR DE GEF

Sanctionnés

L’AMF poursuit plus que jamais sa traque. Dernière sanction spectaculaire en date : celle à l’égard de dix personnes ayant bénéficié, selon le gendarme de la Bourse, d’informations privilégiées. Les sanctions vont de 5 000 à 1 M€ ! L’affaire concerne la vente au groupe Swiss Life de la société immobilière Terreïs. Les plus touchés : la société THD et son dirigeant Thierry Decré qui ont manifestement, selon l’AMF, utilisé des informations privilégiées en acquérant des titres Terreïs. Ils ont respectivement écopé d’une sanction de 1 M et 200 000 €.

Bons plans

Spécialiste de l’immobilier locatif « clé en main » dans l’ancien, Bevouac a cherché à identifier les meilleures communes pour réaliser une opération immobilière cette année. En tenant compte de la rentabilité locative brute qui intègre les loyers, les charges (dont un éventuel remboursement de prêts) et de l’accès à certains dispositifs fiscaux, de l’importance de la tension locative et de l’évolution des prix, signe d’un marché dynamique, 10 villes sortent du lot. Dans la catégorie grandes villes : Sevran, Blanc-Mesnil, Dijon, Poitiers, Villeneuve d’Ascq. Dans la catégorie villes moyennes : Clichy-Sous-Bois, Stains, Villiers-le-Bel, Castres, Gonesse.

L’assurance en première ligne

En 2022, la Commission des sanctions de l’ACPR a prononcé sept décisions allant du blâme assorti d’une sanction pécuniaire pour la plupart des cas, jusqu’à l’interdiction d’exercer une activité pour le cas le plus sévère. Au total, il s’agit de plus de 14 M€ d’amendes infligées à des institutions financières pour manquement à leurs obligations règlementaires. Le secteur de l’assurance représente cette année 9 M€ soit environ 60 % de l’ensemble. A titre de comparaison en 2021, 11 décisions de la Commission des sanctions avaient été prononcées pour un montant total de près de 17 M€ d’amendes.

« Arraisonnage »

« L’arraisonnage » d’Orpea est en bonne voie. L’État a donc bel et bien pris en main le sauvetage d’Orpea, via son bras armé, la Caisse des Dépôts, après la découverte de toutes ses vicissitudes sociétales et financières. Pas pour la plus grande joie de ses principaux créanciers qui doivent faire une croix sur l’essentiel de leurs investissements dans le groupe de maisons de retraite. Mais pouvait-il en être autrement ? Le cas Orpea est devenu un scandale d’État qu’il fallait régler coûte que coûte. Ce qu’il faut souhaiter maintenant, c’est que ces révélations servent d’exemple pour les autres groupes du secteur.

Chevalier blanc ?

La nouvelle a fait grand bruit : Virginie Morgon, à la tête de la célèbre maison de capital investissement française Eurazeo depuis 2018, a été débarquée manu militari. Les frères Decaux, décisionnaires depuis que la firme les a appelés à la rescousse pour sortir des griffes de Tikehau, ont effectivement réussi à convaincre tout le conseil de surveillance d’entériner cette décision. La preuve, s’il en était besoin, que les chevaliers blancs peuvent changer de couleur au fil du temps ! Au regard de l’histoire de la finance, ce n’est, certes, pas une nouveauté. A voir maintenant ce que va devenir cet ex-fleuron de la Maison Lazard.

C’est non !

La création d’Orange Bank est loin d’avoir été une brillante idée. On se demandait déjà à l’époque ce que venait faire le groupe de Stéphane Richard sur ce terrain très coûteux et aux espérances de rentabilité plus qu’aléatoire. Orange cherche aujourd’hui à s’en débarrasser. Mais les pompiers de services ne sont pas légion. Ce ne sera, en tout cas, pas BNP Paribas qui s’y collera comme l’a encore récemment martelé le patron de la banque, Jean-Laurent Bonnafé : « nous avons déjà indiqué à plusieurs occasions que nous ne sommes pas intéressés par l’acquisition d’une participation ou une possible acquisition d’Orange Bank ».

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