17112024

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DOSSIER : Récession ou pas ? 2023 vu par les professionnels de la gestion

Janvier

L’année 2023 pourra-t-elle être pire que 2022 ? Rien n’est moins sûr, si l’on en croit les différents commentaires et propos prospectifs des spécialistes financiers. Si la plupart d’entre eux voit l’inflation se stabiliser voire régresser, ils sont assez unanimes pour envisager un rebond du marché obligataire à la lumière des nouveaux niveaux des taux d’intérêt. Ils sont plus prudents sur les actions et le private equity.

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AU SOMMAIRE DU MAGAZINE

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GESTION D'ACTIFS : Les fonds matières premières, entre désamour et opportunité !

Janvier

En décembre, la plupart des grandes sociétés de gestion ont publié leurs prévisions pour 2023. Alors qu’elles figurent traditionnellement en bonne place dans ces documents annuels, les matières premières n’ont cette fois eu droit, dans le meilleur des cas, qu’à quelques lignes. Il faut dire que la classe d’actifs, historiquement très volatile, est de nouveau la proie de nombreuses incertitudes liées au contexte géopolitique, à la résurgence de l’inflation et aux fluctuations du marché des changes.

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L'INVITÉ : Michèle Pappalardo, présidente du comité du label ISR

Janvier

« Nous voulons mettre en place un socle solide et exigeant »

La nouvelle présidente du comité du Label ISR, nommée voici un an, travaille d’arrachepied pour mettre en place un nouveau label prenant en compte le nouvel environnement réglementaire mais aussi sociétal. Tout comme les attentes des professionnels de la finance. Elle nous explique quels enjeux revêt cette nouvelle version et sur quels points l'attention a été portée.

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L'HUMEUR DE GEF

Quel aveu !

La plupart des grands gérants d’actifs, à commencer par Amundi, déclassent et rétrogradent leurs fonds dits de finance durable classés « article 9 » ! Pris de court par un changement de directives de l'Union Européenne, les voilà contraints de reconnaitre que l’affichage ne correspondait pas au contenu… « La grande tromperie des fonds verts » titrait en une le quotidien Le Monde le 1er décembre. Une dizaine de medias européens ont mené l’enquête.

Alerte Escrocs

L’AMF a relevé de nombreuses escroqueries proposant d’investir dans la transition énergétique, avec des offres de « livret hydrogène », parfois décliné en version « pétrole » ou « solaire », ou dans des « éco-parkings », ou encore dans des centrales photovoltaïques qui n’existent que dans l’imagination des vendeurs. Ces offres frauduleuses s’appuient sur l’usurpation d’identité de groupes connus ou de professionnels de la finance, CGP notamment. Les fausses brochures commerciales vantent un « placement écoresponsable » ou « durable, à haut potentiel et sécurisé », avec un « taux de rendement élevé » (6 % à 12 % par an), pour « survolter son épargne ». Préjudice moyen de 70 000 € !

Rien à foutre…

Le 19 octobre, au palais Bourbon, se tenait la première conférence du cycle d’information des députés sur les enjeux du réchauffement climatique. Plusieurs experts réputés, comme Philippe Grandcolas, directeur de recherche au CNRS, se sont déplacés. Finalement, sur 577 députés seulement 115 se sont inscrits pour cette formation et… une trentaine sont venus. 5 % !

Bravo !

« Le récent changement de direction chez Twitter et les annonces qui ont suivi, annonce la société de gestion Mirova dans un tweet, soulèvent de sérieuses interrogations sur la gouvernance et l'impact social, humain et politique de la plateforme, notamment au regard de sa politique de modération. Nous prenons donc la décision de suspendre toute communication et publicité sur ce réseau pour une durée indéterminée ».

Promesse

« Nous devrions, a affirmé le gouverneur de la Banque de France, lors d’une émission TV le 21 novembre, atteindre le pic d'inflation en France et en Europe d'ici le premier semestre 2023. Et nous engageons à la ramener vers 2 % d'ici 2 ou 3 ans, c'est-à-dire fin 2024 ou fin 2025 ». Suffit-il vraiment de le décider?

Millefeuille

Frédéric Puzin, fondateur du groupe Corum L’Epargne, écrit ceci dans « Le Manifeste des nouveaux épargnants » (éditions, First 2022), au sujet des banques et assureurs : « leur objectif n’est pas de bien gérer mais de gérer beaucoup et tant pis pour l’épargnant ». « Aujourd’hui, dénonce-t-il, entre l’épargnant qui souhaite investir le fruit de son travail et l’acteur économique final qui reçoit l’argent pour financer son développement, le nombre d’intermédiaires est colossal… A chaque étape chaque acteur prélève sa dîme… Tous ne sont pas indispensables et qui rémunère tous ces intermédiaires ? L’épargnant, bien entendu. Un épargnant qui voit fondre la rémunération de son épargne comme neige au soleil. Ce millefeuille d’intermédiaires a un coût ! »