Assurance vie
Assurance vie : CNP Patrimoine démocratise le private equity
- Mardi 28 juin 2016 - 14:02
- | Par Gestion de Fortune
CNP Assurances a conçu avec Ardian un support en unités de compte investi dans du private equity et liquide à tout moment. Une première réservée aux clients patrimoniaux.
Auparavant réservé aux investisseurs institutionnels ou aux assurés très fortunés notamment en raison de son manque de liquidité, le private equity fait son entrée dans les supports en unités de compte des contrats destinés aux particuliers.
Dès septembre 2016, CNP Patrimoine va faire bénéficier à ses clients patrimoniaux, détenteurs d’un contrat d’assurance vie ou de capitalisation CNP One (ou de sa déclinaison sous d’autres marques) de plus de 150 000 €, d’un support en unités de compte investi dans plusieurs fonds de capital-investissement et dont la gestion est confiée à Ardian, le leader français du capital-investissement (55 Md€ d’actifs gérés ou conseillés).
Une liquidité inconditionnelle
La grande nouveauté de ce support est qu’il « offre une liquidité parfaite et inconditionnelle », sans aucune pénalité de rachats, explique Laurent Jumelle, directeur de CNP Patrimoine. Autrement dit en cas de rachat partiel ou total ou de décès, l’assuré ou le bénéficiaire pourrait toucher rapidement les sommes sur son contrat. Car si la loi Macron du 6 août 2015 a voulu encourager l’assurance vie en private equity en permettant aux assureur de régler les rachats en titres, CNP Assurances va plus loin en assurant la liquidité en cash et à tout moment. « L’assurance vie et le private equity ont chacun pour règle de base l’investissement à long terme : cette synergie entre les deux est très féconde », commente Antoine Lissowski, le directeur financier de CNP Assurances venu présenter la nouveauté à la presse. « Après vingt ans de pratique du private equity chez CNP Assurances, on s’aperçoit que sur le long terme, il y a toujours un surcroît de rendement », rajoute-t-il.
Donner du sens à leur épargne
Outre cette surperformance attendue par rapport notamment aux fonds en euros dont les rendements ne vont cesser de décroitre, l’intérêt d’une unité de compte investie en private equity est, selon Laurent Jumelle, de « donner du sens à leur épargne », d’autant plus que « souvent les personnes fortunées sont des anciens entrepreneurs qui ont une sensibilité particulière à l’égard du private equity », dit-il.
Concrètement, il s’agit d’un Fond commun de placement à risque (FCPR) accessible dans les contrats proposés par CNP Assurances de plus de 150 000 € d’encours. Le souscripteur ne peut investir plus que le plafond réglementaire de 10 % du contrat prévu par le Code des assurances afin qu’il ne s’expose pas trop sur cette classe d’actifs. En d’autres termes, pour un contrat de 150 000 €, il pourra investir au maximum 15 000 € dans cette unité de compte, pour un contrat de 500 000 €, pas plus de 50 000 €, etc.
Une enveloppe de 50 M€ sur 3 ans
Par ailleurs, CNP a fixé un maximum par client à 2,5 M€ (correspond donc à un contrat d’au moins 25 M€). Au total, l’enveloppe de ce FCPR est fixé à 50 M€ sur une période de souscription de trois ans mais le cas échéant en fonction des ventes, CNP Assurances pourrait être amené à l’augmenter.