27112024

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Immobilier

L’immobilier : valeur refuge aussi pour les ultra-fortunés

A Paris comme dans le monde, l’immobilier demeure une valeur refuge pour les ultra-fortunés. Le chiffre d’affaires des agences Daniel Féau a bondi de 18 % depuis janvier 2016.

L’immobilier de luxe se porte bien. Au cours du premier semestre 2016, le chiffre d’affaires des agences immobilières Daniel Féau et Belles Demeures de France (réseau Christie’s) a grimpé de 18 % par rapport au premier semestre 2015. La baisse de leur stock de biens à vendre a nettement diminué (3 106 M€ fin mai 2016 contre 5 100 M€ il y a deux ans).

Cette baisse touche particulièrement les biens d’une valeur comprise entre 1 et 2 M€. Les deux réseaux d’agences constatent en retour une tendance à l’augmentation des prix, en particulier pour les appartements familiaux jusqu’à 150/160 m².

Les Français de retour sur l’immobilier de grand luxe

Le marché des biens de grand luxe (supérieurs à 10 M€) est aussi très actif. Sur les dix dernières ventes supérieures à 10 M€ réalisées par les agences du groupe, les prix était compris entre 15 000 € et 31 000 €/m² pour des montants entre 10 et 31,5 M€ acheté sept fois sur dix par des Français, dont certains résidents fiscaux en France. « Le marché du grand luxe est ainsi actuellement plus porté par les français, résidents ou non, que par les étrangers », notent le réseau Daniel Féau.

Parmi les facteurs expliquant cette embellie, on trouve le niveau des taux d’intérêt excessivement bas (certains parvenant à financer au-dessous de 1,2 % sur 15 ans, selon Daniel Féau), le sentiment que les prix ne baissent plus et enfin l’immobilier perçu comme une valeur refuge dans le contexte actuel d’incertitude et de faible rendement des placements financiers.

Un actif de diversification dans le monde entier

La même tendance s’observe à travers le monde, indique le groupe qui a réalisé une étude intitulée « White paper » en collaboration avec des agences immobilières de luxe dans une centaine de marchés : « L’immobilier de luxe demeure pour les riches du monde entier un actif majeur de diversification à la fois de classe d’actifs et géographique et une valeur refuge communément considérée à l’abri des fluctuations des monnaies et des marchés financiers ».

Dans cette étude, réalisée avant le Brexit, Londres arrive à la première place, suivie de Hong Kong et de New York. Paris recule de la 7ème à la 9ème place, en grande partie du fait de la baisse de l’euro.