21112024

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Actualité des sociétés

Point semestriel Dorval AM : « Nous croyons aux actions européennes »

analysé la situation économique et financièreDans un point semestriel, Dorval AM, société affiliée à Natixis Investment Managers, a analysé la situation économique et financière, avant de traduire ses convictions dans la gestion de ses portefeuilles.

 

 

« Il y a aujourd’hui beaucoup de questions auxquelles je n’ai pas de réponses, a reconnu humblement François-Xavier Chauchat, membre du comité d’investissement, économiste et stratégiste, lors de la dernière conférence de presse en date de Dorval Asset Management. Mais nous avons l’habitude de gérer dans l’incertitude ! »

Pour le professionnel, le contexte est, du point de vue fondamental, actuellement « très favorable » au marché des actions : le mix croissance/inflation est en « sensible » amélioration depuis fin 2022, la montée en puissance de l’intelligence artificielle « nourrit l’appétit pour le risque », les banquiers centraux abaisseront les taux d’intérêt « si nécessaire » et la hausse des salaires, qui ne serait pas un problème pour l’inflation, est une « bonne chose » pour le pouvoir d’achat. Certes, les déficits publics n’ont (hors récession) jamais été aussi élevés, mais il n’y aurait pas de risque de défaut…

Les financières plébiscitées

Par prudence, devant un éventuel risque obligataire, le stratégiste n’a toujours pas remis de « duration » dans les portefeuilles concernés. Il préfère d’ailleurs le monétaire à la dette souveraine, en raison de l’inversion de la courbe des taux et des perspectives d’une baisse « probablement lente et modérée » des taux des banques centrales. Contre le consensus, il est depuis le début de l’année « assez confiant » sur les actions.

Comme le rapport cours/bénéfice équipondéré est de 12 fois en zone euro, contre 16 fois dans le monde hors zone euro, l’Europe n’est pas chère. La prime est importante, même après une performance supérieure aux attentes depuis deux ans, l’Europe boursière ayant fait jeu égal avec Wall Street depuis le plus-bas du marché de l’automne 2022.

Et d’attirer l’attention sur les financières, dont les dividendes procurent en moyenne un rendement de l’ordre de 6 % (contre 3 % pour le marché hors financières) et dont les profits, après une dizaine d’années de marasme, se tiennent bien depuis la fin des tensions sur le front des taux d’intérêt, avec, en outre, un PER anticipé de 9 fois.

Deux autres thèmes d’investissement sont retenus : les valeurs « domestiques » et les petites capitalisations, lesquelles ne se paient pas plus cher qu’en 2011 (11,5 fois les estimations de profits).

 

ML