22112024

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Marché

La Faider demande la fin de la « taxation confiscatoire » de l’épargne populaire


pauvre portefeuille impôtsL’association d’épargnants demande à la future Assemblée nationale de taxer les gains « réels » issus du livret A, du fonds en euros et des dépôts bancaires, une fois l’inflation déduite.

 

 

 

  

La Fédération des associations indépendantes de défense des épargnants pour la retraite (Faider) profite des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet 2024 pour faire passer son message.

Elle demande aux futurs députés de mettre fin « à la fiscalité confiscatoire sur l’épargne populaire », qui a « fortement appauvri » les Français entre 2021 et 2023. L’association a compilé les chiffres de l’ACPR, France Assureurs et de l’Insee pour chiffrer les pertes cumulées de pouvoir d’achat des dépôts bancaires, du livret A et des fonds en euros à 240 Md€ sur la période.

Pour l’assurance vie, les revenus « réels » (inflation déduite) se chiffrent à -111 Md€, dont 8 Md€ proviennent des prélèvements sociaux à 17,2 %. Une somme certes modeste au regard du montant total, mais que la Faider considère inéquitablement imposée.

Ainsi, elle demande à basculer dans un système d’imposition des revenus réels, une fois l’impact négatif de l’inflation sur les gains de pouvoir d’achat - « fictifs » ces trois dernières années - déduit.

« Cette politique fiscale qui consiste à taxer - et donc accroître - les pertes de pouvoir d’achat des petits épargnants est d’autant moins équitable qu’elle exploite nos biais cognitifs, plaide le président de la Faider Guillaume Prache dans un communiqué. Nous avons en effet du mal à nous rendre compte de l’impact négatif de l’inflation sur le pouvoir d’achat de notre épargne, et de l’augmentation exponentielle de cet impact négatif au fil du temps. »