L'HUMEUR DE GEF
- Vendredi 1 septembre 2023 - 06:00
- | Par Gestion de Fortune
Ivre ou aveugle… un choix shakespearien
Un post récent du site de Curiosités Juridiques fait état d’un jugement du tribunal de Nancy du 27 août 2008 qui remet au goût du jour, mais avec une note particulière, le slogan : « boire ou conduire, il faut choisir ». C’est ainsi qu’a été condamné à un mois de prison avec sursis, 500 € d’amende et cinq mois de suspension de permis, le conducteur ivre qui a préfèré laisser le volant à son passager certes sobre, mais n’ayant pas de permis car… aveugle. La France n’est pas la seule pour ce qui est des décisions judiciaires hors du commun. Toujours selon le site de Curiosités Juridiques, en Chine, le 8 mars 2016, un jugement du tribunal de Tong’an a condamné à trois ans de prison un père de famille ayant vendu son bébé âgé de 18 jours sur Internet afin de s’acheter un iPhone et un scooter, le tout « sans le dire à sa femme ».
Plus tu encaisses et plus tu as de subventions
Selon le Canard enchaîné (n°5360), la maison de disques de Johnny Hallyday a perçu entre 2019 et 2022 plus de 400 000 € pour les nouveaux projets liés à l’artiste… six ans après son décès. Une subvention parfaitement légale mais fortement critiquée par la Cour des comptes dans son rapport de juin 2023. Le principe est le suivant : plus une maison de disques encaisse de ventes d’un artiste, plus elle a le droit de faire subventionner ses projets. C’est ainsi qu’en 2021, les subventions les plus élevées ont été attribués aux oeuvres de Florent Pagny (271 250 €), les Enfoirés (189 863 €), Juliette Armanet (153 749 €), Bernard Lavilliers (120 131 €) et Benjamin Biolet (118 680 €). L’hebdomadaire satirique relève « que même des projets d’albums d’artistes décédés ont été aidés à l’instar de ceux de Michel Delpech ou de Johnny Hallyday ». Pour la Cour des comptes « il ne devrait pas exister de corrélation directe entre le montant des droits générés et les aides attribuées. C’est le principe même de l’action artistique et culturelle ». Dixit Johnny, « Quoi ma gueule, qu’est-ce qu’elle a ma gueule… »
Tic Toc : le fisc frappe à la porte des jeunes
« D’un jour adopter un enfant que j’ai dû tout de suite déclarer… ». Paroles de Bercy et musiques empruntées et détournées d’artistes connus comme Francis Cabrel. C’est la dernière trouvaille de Bercy pour inciter les jeunes à s’intéresser à leur situation fiscale que l’on peut retrouver sur les réseaux sociaux. Avec des centaines de milliers de vues. Pas vu, pas pris ?
Double fumier !
Connaissez-vous Ray Brewer, citoyen des États- Unis ? Non et c’est tant mieux. Cet escroc arrêté par le FBI a été condamné à sept ans de prison pour avoir mis en place une arnaque au fumier. Et oui, il parait que l’argent n’a pas d’odeur. Pendant cinq ans, cet écologiste en herbe, plus soucieux de ses intérêts que de ceux de la planète a fait croire cinq années durant qu’il avait mis au point un moyen de transformer le fumier en gaz propre pour le revendre ensuite, moyennant profits. Il a réussi tout de même à transformer le fumier en dollars. Ce qui lui a rapporté 9 Md€ et fait de nombreuses victimes. Ah qu’elle était verte ma prison…