22122024

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Robeco promeut une stratégie Emerging Markets ex-China Equities


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Robeco lance sa nouvelle stratégie Emerging Markets ex-China Equities, laquelle met à profit les 30 années d’expérience du gestionnaire en matière d’investissement fondamental dans les marchés en voie de développement.

La nouvelle stratégie de gestion active de Robeco, classée Article 8 de la SFDR, permet aux investisseurs d’exclure la Chine de leurs allocations « marchés émergents » et d’accroître leur exposition aux pays d’une taille boursière plus modeste, sous-représentés dans l’indice principal, comme la Corée du Sud, Taïwan ou le Brésil.

Elle investira dans plus de 1.100 entreprises qui évoluent dans des secteurs à forte croissance, comme la fintech et les semi-conducteurs.

Doté d’un biais qui ciblera les valorisations attrayantes avec un potentiel de hausse des bénéfices, le portefeuille se composera de 60 à 80 titres. La stratégie présente une combinaison « unique » de recherche fondamentale et quantitative en matière de sélection de titres et cherchera à générer des performances supérieures à celles de l’indice.

Une exposition plus équilibrée

« Nous lançons cette stratégie, souligne Wim-Hein Pals, directeur de l’équipe Emerging Markets Equities de Robeco, pour offrir à nos clients et prospects une exposition plus équilibrée aux opportunité des marchés émergents, au vu de la domination de la Chine dans l’indice EM.

Les économies émergentes croissent plus vite que les économies développées et les bilans des gouvernements, entreprises et ménages y sont plus solides. Nous pensons qu’un rééquilibrage s’impose, car les investisseurs sont sous-exposés aux marchés émergents hors Chine. »

La position dominante dans la Chine dans les portefeuilles s’est accrue au fil des ans.

En 2000, les valeurs chinoises ne constituaient que 5 % de l’indice, alors dominé par des pays comme la Corée du Sud, l’Afrique du Sud, le Brésil, le Mexique et Taïwan. Depuis, l’économie chinoise a progressé de 1.400 %, hissant l’empire du Milieu au deuxième rang des économies mondiales.

« A titre de comparaison, est-il précisé dans le communiqué de lancement, l’économie de la Corée du Sud a plus ou moins triplé au cours de cette même période, alors que celles de l’Afrique du Sud et de Taïwan ont à peine doublé. »

Les investisseurs ont manifesté un intérêt de plus en plus prononcé pour la Chine et sa croissance « impressionnante », ce qui a eu pour effet d’augmenter la part des valeurs chinoises dans l’indice MSCI EM. Au zénith du marché en 2020, les actions chinoises représentaient alors 40 % de cet indice.

Aujourd’hui, même après leur récent repli, leur pondération dans la référence s’élève à 25 %…

 

ML