21112024

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Actualité des sociétés

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ITW GENERALI INVESTMENTS

Interview de Vincent Champion et Alexis Andrieu, gérants de GF Europe Megatrends ISR.

 

 

 Vous co-gérez le fonds GF Europe Megatrends ISR, pourriez-vous nous décrire les spécificités de ce fonds ?

Investir dans GF Europe Megatrends ISR, c’est investir dans des mégatendances (ou «Megatrends» en anglais), ce qui peut être, selon nous, une stratégie intéressante pour les investisseurs qui cherchent à diversifier leur portefeuille et à capitaliser sur les changements structurels à long terme dans l’économie et la société. Pour ce fonds multithématique investi en actions européennes, nous déployons une gestion proactive et avons sélectionné quatre transformations majeures et durables qui façonneront notre avenir : le changement climatique, l’automatisation, les nouveaux modes de consommation, la santé de demain. Nous sommes convaincus que ces transformations créent de nouvelles opportunités de croissance à long terme pour les entreprises les mieux positionnées. Par exemple, Veolia environnement, leader mondial de l’économie circulaire, a une expertise reconnue au niveau mondial en matière de traitement des eaux. Nous sommes également réactifs afin de capter les opportunités de marché. Pour ce faire, la gestion du fonds est flexible et active : l’allocation entre les thèmes est dynamique et apporte la réactivité nécessaire afin d’adapter le portefeuille aux différents contextes de marché. De plus, la sélection de valeurs s’appuie sur l’analyse fondamentale issue de l’expertise reconnue de l’équipe de gestion sur les valeurs européennes des grandes aux petites capitalisations, car nous ne sommes pas contraints en matière de taille de capitalisations. Enfin, conformément à notre démarche d’investissement responsable, notre approche ESG s’inscrit en soutien aux entreprises sur le long terme.

 

Vous évoquez le thème de l’automatisation. Comment l’appréhendez-vous ?
Les innovations technologiques s’accélèrent à une vitesse jamais connue dans l’histoire : le PC, le smartphone, les usages du cloud et maintenant l’intelligence artificielle. Les « données » sont le « Graal du 21e siècle ». Elles ne se limitent plus au seul consommateur mais s’étendent à d’autres domaines tels que l’industrie ou encore la santé. C’est la raison pour laquelle ce thème ne se limite pas aux nouvelles technologies mais s’élargit à la voiture électrique autonome et l’industrie 4.0. En ce qui concerne l’Intelligence Artificielle (IA), la révolution est en marche. Parmi les bénéficiaires de l’IA, au-delà des sociétés de semiconducteurs, les grands leaders des services informatiques, tels que Capgemini, n’ont pas attendu Chat GPT. Elle dispose déjà de plus de 30 000 ingénieurs experts et plus de 150 projets en développement auprès de clients. La valorisation de ces acteurs reste encore très attractive avec un PE de 13x.

Votre fonds est labelisé ISR. Comment s’articule votre approche extra-financière ?
Le fonds est labelisé ISR, article 8 SFDR, avec une approche ESG avant tout « pragmatique et constructive ». Elle est pragmatique car, selon nous, l’ESG ne signifie pas exclure un ou plusieurs secteurs. Dans le cadre de la transition énergétique, nous avons besoin du gaz naturel en complément des énergies renouvelables ; c’est pourquoi nous n’excluons pas le secteur de l’énergie. Ainsi, le fonds est par exemple investi dans la société GTT, société d’ingénierie française spécialisée dans le transport de gaz naturel liquéfié. Notre approche dite « best in class » consiste à favoriser les titres les mieux notés dans leurs secteurs respectifs avec l’exclusion d’au moins 20 % de l’univers d’investissement. Notre approche est par ailleurs constructive car nous avons une démarche d’engagement actionnarial avec certaines entreprises pour améliorer leurs pratiques.

Comment vous-y prenez-vous ?
Plutôt que de diffuser des communiqués de presse ou des articles expliquant aux dirigeants d’entreprises ce qu’ils doivent faire en matière d’ESG, nous préférons engager un dialogue exigeant et concret avec elles. En associant le cas échéant d’autres investisseurs influents, notre objectif est d’aboutir à des changements dans les pratiques des entreprises. C’est ce que nous appelons l’engagement actionnarial dit « à impact ». A titre d’exemple, Generali Investments travaille en étroite collaboration avec le top management d’une grande société française sur leur nouveau plan climat etnotamment sur les moyens et objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. D’autres investisseurs importants se sont associés à notre démarche. Notre engagement porte donc bien sur des actions concrètes qui influencent positivement l’avenir de ces sociétés. Sur l’année en cours, nous avons prévu d’engager environ un quart des sociétés investies dans le fonds GF Europe Megatrends ISR.

Se limiter aux marchés européens n’est-il pas un handicap ?
Investir dans un fonds de mégatendances en Europe peut présenter plusieurs avantages spécifiques à la région. Il n’aura échappé à personne que l’Europe est fortement engagée dans le climat mais aussi le digital. L’Europe vise une neutralité carbone en 2050 et a, en ce sens, adopté un plan d’investissement vert doté de plus de 700 Md€. Sur le digital, l’Europe a aussi annoncé des plans d’investissements ciblés sur les semiconducteurs, l’industrie 4.0 ou encore les voitures électriques. Par ailleurs, l’Europe, on l’oublie souvent, c’est plus de 1 200 entreprises cotées donc plus de 350 exposées aux mégatendances. Bon nombre de ces sociétés cotées en Europe permettent d’accéder aux plus grands marchés mondiaux. A côté des grands leaders mondiaux (LVMH, ASML) très actifs en matière d’acquisitions, il y aussi de nombreuses sociétés de petite et moyenne tailles à la pointe de l’innovation. Parmi celles-ci, nous avons sélectionné Esker, leader mondial des logiciels de facturation électroniques pour les entreprises.

Comment se comporte le fond dans cet environnement caractérisé par le retour de l’inflation, la remontée des taux et des marchés actions volatils ?
Depuis le début de l’année, les valeurs de croissance se sont particulièrement distinguées à la hausse. Nous sommes restés prudents et très disciplinés sur les valorisations compte tenu d’un contexte de marché plus exigeant. Depuis quelques mois, les investisseurs sont plus sélectifs.

Thierry Bisaga

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