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Gestion d’actifs

L’agenda des amateurs de vin

CAVISSIMA présente les quatre temps forts de l’investissement dans le vin à ne pas manquer sur les six premiers mois de l’année 2014.

La plate-forme de constitution et de gestion de caves à vin de garde en ligne rappelle que pour investir avec succès, il est conseillé de planifier ses achats en restant attentif au calendrier de sortie des allocations, tout comme aux notes des critiques. L’achat en primeur ou en prévente permet de sécuriser ses acquisitions avec des produits parfois rares et surtout de pouvoir bénéficier des meilleurs prix. Voici donc les quatre conseils de CAVISSIMA pour ce premier semestre 2014. Concernant les Grands Crus de Bourgogne 2012, « la pénurie est réelle et le millésime 2013 à venir viendra accentuer le phénomène. Nous recommandons à nos acheteurs de positionner leurs achats rapidement : les Cortons Grands Crus 2012 représentent la porte d’entrée prix pour un Grand Cru de Bourgogne. La rareté sera d’autant plus effective, que la vendange 2013 a été quasi nulle sur cette appellation », précise Thierry Goddet, président du groupe.

Ensuite, Courant mars, la maison Chapoutier mettra en vente son millésime 2013 à travers quelques rares allocations. Depuis plusieurs années, les sélections parcellaires du maitre de l’Hermitage collectionnent avec récurrence les meilleures notes de Robert Parker. Les cuvées exceptionnelles, telles que le Pavillon, L’Ermite, le Méal et De L’Orée, en rouge, comme en blanc s’arracheront. Les prix de sortie Primeurs demeurent généralement assez attractifs, permettant ainsi un investissement à rendement élevé. A titre d’exemple : le Pavillon 2011, côté 100 Parker, s’est acheté à 158 € HT en mars 2012 pour s’échanger à 212 € HT vingt-quatre mois plus tard.

Pour les Primeurs de Bordeaux, la campagne 2013 s’annonce compliquée. « Chez CAVISSIMA, nous serons attentifs au prix de sortie primeur. 2013 s’imposera comme un millésime d’investissement dès l’instant où le prix deviendra attractif et que la qualité bien sûr sera au rendez-vous. Le 2008, millésime assez moyen, a enregistré à ce jour de très belles progressions de l’ordre de 100 % sur 5 ans parce que les prix de sortie se positionnaient en retrait par rapport à 2007. Le millésime 2007, assez médiocre, a enregistré des progressions de cours de 35 à 45 % selon les Châteaux depuis la sortie Primeurs. Une fluctuation tout de même honorable, puisque celui-ci sort après un millésime moyen (2006), et à des prix plus élevés », commente Thierry Goddet.

Enfin, le critique américain Robert Parker a différé à juin 2014 sa notation des Bordeaux 2011, moment opportun pour analyser l’écart de notes entre la première notation et la renotation. Quelques surprises pourraient apparaître : le Bordeaux 2011 serait susceptible d’être bien meilleur qu’il n’en laissait apparaître lors de sa sortie Primeur. Dans la foulée, les Primeurs 2013 seront notés : « Ce sera l’occasion de valider l’intérêt que pourrait représenter certains Grands Crus dont les prix de sortie pourraient être en net repli », annonce Thierry Goddet.