23112024

Retour

Marché

La fédération des assureurs européens demande à l’Europe d’accélérer sur l’UMC


accélérer fusée décollageL’association a fait part de ses priorités qui portent sur l’assouplissement de la réglementation, la simplification de l’investissement dans les produits d’épargne retraite ou de l’investissement transfrontalier.

 

 

 

  

L’Union des marchés de capitaux (UMC) est au cœur des discussions pour l’avenir de l’Union européenne (UE). Après la Conseil européen, la France et les superviseurs locaux comme européens, c’est au tour d’Insurance Europe, la fédération européenne des assureurs et réassureurs, de dessiner sa vision d’un marché financier à l’échelle communautaire.

« L’UMC doit être une priorité pour encourager les investissements qui permettront de réussir le virage vert, digital et de compétitivité pour l’Europe, a commenté Olav Jones, directeur général d’Insurance Europe. L’UE doit faciliter l’investissement des particuliers, réduire la surrégulation et les reportings, et accroitre le capital investissement, le capital-risque, la dette privée et l’investissement dans les infrastructures. »

Pour ce faire, Insurance Europe a adressé au Père Noël communautaire sa liste des priorités :
- Faciliter l’investissement des consommateurs européens dans les produits d’épargne retraite européens, qui ne concerne que 28 % d’entre eux aujourd’hui.

- Assouplir les réglementations qui « agissent comme des barrières ». La fédération s’attaque notamment à la directive Solvabilité II, déjà remise en cause par Emmanuel Macron lors d’un entretien accordé à Bloomberg. Elle demande à ce que ce régime prudentiel soit révisé concernant ses « exigences excessives en termes de capital et de volatilité qui aboutissent à entraver l’investissement et la rentabilité ».

- De façon plus générale, réduire « l’excès de régulation » européenne qui entrave la transition verte et technologique ainsi que la compétitivité de l’UE. Concrètement, Insurance Europe demande à réduire la réglementation européenne existante de 25 % - ainsi que s’y est engagée la Commission européenne - et à introduire de nouvelles normes « seulement quand elles sont nécessaires et qui seront plus simples, proportionnées, évitant les effets collatéraux et recherchant un progrès significatif plutôt que la perfection ».

- Améliorer l’accès des assureurs au capital risque et investissement, à la dette privée et aux infrastructures grâce à des fonds spécifiques.

- Faciliter l’investissement transfrontalier en améliorant la protection transfrontalière des investissements et les lois sur l’insolvabilité pour harmoniser les droits et statuts des créanciers

- Améliorer l’éducation financière des citoyens européens et les mécanismes de nudge - des incitations positives – en utilisant les données récoltées par les compagnies.