25112024

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Immobilier

SCPI : encore de belles perspectives pour 2019, selon MeilleureSCPI.com

Selon MeilleureSCPI.com, l'engouement pour les SCPI est resté très fort en 2018. Pour 2019, la collecte devrait rester au rendez-vous... et les rendements aussi. 

Après une année 2017 exceptionnelle, boostée notamment par un des acteurs (Primonial Reim) qui avait beaucoup collecté, le marché des SCPI s'est quand même très bien comporté en 2018.

Au 31 décembre 2018, « la capitalisation des SCPI de rendement a dépassé le cap des 50 Md€ pour atteindre 51,6 Md€ », explique ainsi Jonathan Dhiver, le fondateur de MeilleureSCPI.com qui a livré ce mercredi 27 février 2019 des chiffres sur l'activité 2018 et ses perspectives pour 2019. 

Dans le détail, en 2018, la collecte nette a atteint 5,34 Md€, avec un très bon 4e trimestre 2018 (1,52 Md€ de collecte nette). Autre preuve de dynamisme du marché : on dénombre désormais 91 SCPI, soit 9 nouvelles SCPI lancées en 2018 (parmi lesquelles Primofamily de Primonial Reim, MyShare SCPI de Axa/Voisin, etc.).

Au total, ce sont 730 000 associés (correspondant à sans doute 1 million d'épargnants) qui possèdent des parts de SCPI, soit 70 000 € en moyenne par associé. 

Un rendement moyen de 4,29%

En 2018, le rendement moyen (TDVM) des SCPI s'est établi à 4,39% (à peine moins que les 4,45% en 2017) : il devrait rester au même niveau en 2019, entre 4,30% et 4,40%, selon les prévisions de MeilleureSCPI.com. 

Le marché se transforme et gagne en maturité. Par exemple, la collecte est de plus en plus diversifiée : l'investissement en immobilier de bureau reste majoritaire (58% au 4e trimestre 2018), mais les autres typologies d'actifs gagnent du terrain : commerces, santé, hotels, habitations, entrepôts, etc.

Le TOF atteint un niveau record

Autre indicateur : le taux d'occupation financier (TOF) atteint 90,54%, un niveau record qui s'explique par des taux de vacance en baisse dans l'immobilier de bureau, des mesures d'accompagnement des locataires moins élevées, etc., le tout sans doute lié à un effet Brexit. 

Enfin côté commercialisation, de nouvelles approches émergent. « Je crois beaucoup aux versements programmés, pratique qui va sans doute se généraliser auprès de toutes les sociétés de gestion en 2019 et qui a le mérite de fluidifier le marché », commente Jonathan Dhiver qui laisse également entrevoir d'autres évolutions comme une digitalisation de la souscription ou même une diminution des frais. 

Carole Molé-Genlis