Immobilier de luxe : qu’achète-t-on avec 1 M€ en Europe ?

L’agence Barnes a publié sa première étude sur le Mondial de l’immobilier dans laquelle elle fait le point sur les tendances et nouvelles attentes des millionnaires en matière d’investissement immobilier dans le monde.

Pour un million d’euros, t’as plus rien… ou presque ! Puisque selon l’agence Barnes spécialisée dans l’immobilier de luxe, un million d’euros permet tout juste d’acheter 20 m² à Monaco, mais 33 m² à Londres, 56 m² à Paris et Genève, 74 m² à Venise, 83 m² à Rome, 95 m² à Vienne, 111 m² à Florence, 143 m² à Dublin, 166 m² à Madrid. En dehors des frontières de l’Europe, un million d’euros permet d’acquérir 20 m² à Hong Kong, 34 m² à New York, 145 m² à Dubaï ou encore 204 m² à Cape Town.

Des investissements mondialisés

Ces chiffres sont tirés d’une récente étude de Barnes intitulée le Mondial de l’immobilier qui analyse les tendances et les nouvelles attentes des personnes fortunées. Selon Thibault de Saint-Vincent, président de l’agence qui dispose de 49 bureaux dans le monde et compte en ouvrir une dizaine en 2016, après les entreprises, cette population de riches particuliers « ne limite plus ses investissements dans son pays ou sur son continent mais mondialise ses implantations, arbitre son patrimoine et est à l’écoute des nouvelles opportunités et tendances qui se présentent ».
On apprend ainsi que près d’un quart de la population fortunée a vécu dans trois pays ou plus, en raison de la mondialisation de ses enjeux professionnels et personnels (études faites à l’étranger, mariages transnationaux…) mais aussi du changement de mode de vie. « Nos clients sont multi-villes, multi-pays et multi-projets », affirme Romain Boudot, directeur du développement Barnes.
Autre tendance, selon l’agence d’immobilier de luxe, sur les 1 500 milliardaires dans le monde, on en compterait une cinquantaine âgés de moins de quarante ans, qui n’ont pas hérité et se sont constitués leur propre fortune notamment dans les nouvelles technologies et Internet. Pour ces derniers, « La collection de châteaux et de belles demeures ne les intéresse pas du tout. L’immobilier de prestige (dans lequel ils souhaitent vivre) doit avant tout être contemporain, discret mais vaste, épuré, facile à vivre et surtout porteur de plus-value ».